Guérison et réconciliation pour les communautés et les familles

La Première nation de Bilijk rend hommage aux survivants des pensionnats indiens

La Première nation de Bilijk, située le long du fleuve Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, compte près de 700 membres vivant dans la réserve.

La communauté cherche à créer un espace spécial pour honorer les survivants des pensionnats – un lieu où les survivants, leurs familles et les visiteurs peuvent se réunir pour se souvenir, réfléchir et guérir.

Le pays prévoit d’ériger un monument en pierre sur lequel seront gravés les noms de tous les survivants des pensionnats. Autour du monument, des bancs seront installés pour permettre aux gens de s’asseoir et de se rassembler, ainsi qu’un foyer pour les cérémonies du feu sacré.

Cet espace permettra également de sensibiliser et d’éduquer les générations futures à l’impact des pensionnats et sera utilisé pour des événements tels que la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (« Journée des chemises orange »), journée au cours de laquelle nous réfléchissons à l’héritage des pensionnats et rappelons à tous que « chaque enfant compte ».

Une subvention du Fonds de réconciliation autochtone (IRF) permettra de donner vie à ce projet, en couvrant les coûts du monument, de l’aménagement paysager et de la construction du foyer.

Ce nouveau lieu de rassemblement sera un espace de guérison, d’apprentissage et d’espoir pour l’ensemble de la communauté. Grâce à ce projet, la Première nation de Bilijk veille à ce que les histoires de ses survivants soient honorées et que leur héritage soit transmis aux générations futures.

Diocèse de Saint John