Revitalisation de la culture et de la langue
Enseigner fort

De nombreux jeunes Autochtones sont en crise depuis trop longtemps, confrontés à des problèmes de santé mentale, à l’instabilité à la maison et à la toxicomanie, ce qui a entraîné la perte de trop de jeunes vies.
Les communautés Autochtones ont décidé que trop c’est assez, décidant non seulement de survivre, mais aussi de prospérer, de renouer des liens et de guérir d’une manière qui touche à la fois le cœur et l’esprit.
Le village de Shxwhay, en Colombie-Britannique, n’est pas étranger à ces défis. Ils ont été témoins directs des difficultés auxquelles leurs enfants sont confrontés au quotidien, tout en faisant face à la perte systémique de la culture et de la langue. Ils ont décidé de se concentrer sur la guérison, la santé et la revitalisation culturelle en introduisant i’west e’yem ou « enseigner fort ». Ce programme pratique plongera les jeunes dans des environnements d’apprentissage traditionnels en fabriquant des pagaies, des tambours, des hochets et plus encore. Des aînés et des locuteurs couramment seront les enseignants, partageant la langue pour inspirer les jeunes esprits Autochtones pendant qu’ils sont occupés au travail.
Le Fonds de Réconciliation Autochtone (IRF) fournit des fonds pour favoriser la revitalisation culturelle au sein de la communauté. Le financement couvrira tous les coûts connexes, du matériel traditionnel aux honoraires pour les aînés, les mentors et les gardiens du savoir. Introduire des possibilités d’apprentissage stimulantes, traditionnelles et pratiques pour les jeunes est une façon incroyable d’inculquer la fierté de sa culture tout en concentrant son énergie sur des exutoires sains.
Le projet i’west e’yem s’avérera incroyablement bénéfique pour les enfants du village de Shxwhay en les immergeant dans les modes de vie traditionnels, en inspirant le rire, en les éduquant et en les mettant en contact avec leurs aînés. En inculquant un sentiment d’appartenance profondément ancré dans les racines de la prochaine génération, les jeunes Autochtones retrouveront des liens et guériront d’une manière qui touche à la fois l’esprit physique et mental.
Archdiocèse de Vancouver
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