Dialogues pour la promotion de la spiritualité et de la culture autochtones

La société Talitha Koum crée un espace d’apprentissage et de réconciliation

La Talitha Koum Society (TK) de Coquitlam, en Colombie-Britannique, se consacre à l’autonomisation des femmes qui luttent contre la toxicomanie, en les aidant à mener une vie saine et épanouissante.

Grâce à ses logements supervisés, à sa programmation en 12 étapes et à sa formation aux aptitudes à la vie quotidienne, TK fournit aux femmes les outils dont elles ont besoin pour se rétablir et s’épanouir.

Reconnaissant qu’un nombre important de ses clients sont indigènes, TK a donné la priorité à l’intégration des enseignements culturels indigènes dans ses programmes. La Société s’associe régulièrement à des aînés et à des mentors pour mener des activités culturelles telles que des cérémonies de purification, des sueries, des rassemblements de bien-être et la préparation de repas traditionnels. En outre, l’Indian Residential School Survivors Society (IRSSS) organise des ateliers mensuels et offre un soutien psychologique aux clients indigènes de TK, reconnaissant ainsi l’importance des soins tenant compte des traumatismes dans le parcours de guérison des survivants des pensionnats et de leurs familles.

Cependant, à mesure que les femmes autochtones et non autochtones se réunissent à TK, il est apparu nécessaire d’approfondir la compréhension et la réconciliation entre les clients. De nombreux clients non autochtones ne connaissent pas l’histoire et les expériences des autochtones, ce qui entraîne des malentendus et des tensions. Pour combler ce fossé et construire une communauté plus soudée, TK lance une session de groupe hebdomadaire consacrée aux apprentissages autochtones et à la réconciliation.

Le groupe sera dirigé par des aînés autochtones ayant une formation en conseil et explorera des sujets liés à la culture et aux expériences autochtones. Grâce à l’art et à l’artisanat traditionnels, tels que la fabrication de tambours et d’insignes, ainsi qu’aux récits et aux discussions, le groupe offrira aux clients autochtones et non autochtones un espace d’apprentissage, de partage et d’échange. Cette approche permettra aux clients indigènes de s’engager dans leur identité culturelle tout en donnant aux clients non indigènes l’occasion de mieux comprendre les traumatismes que leurs pairs peuvent avoir subis.

Grâce au soutien financier du Fonds de réconciliation autochtone (IRF), TK sera en mesure de couvrir les honoraires des présentateurs d’ateliers ainsi que le matériel et les fournitures nécessaires à l’animation de ces sessions.

En créant un espace dédié à l’apprentissage et à la réconciliation des peuples autochtones, la société Talitha Koum poursuit sa mission de soutien à la guérison et de construction d’une communauté plus forte et plus inclusive pour toutes les femmes dont elle s’occupe.

Archidiocèse de Vancouver