Guérison et réconciliation pour les communautés et les familles
Nous ne sommes pas des victimes
Les femmes et les filles Autochtones sont la population la plus vulnérable au Canada.

En raison d’un manque systémique de soutien, combiné à un traumatisme intergénérationnel, ils sont plus susceptibles de disparaître, plus susceptibles d’être la cible de crimes violents et plus susceptibles d’être exploités. Beaucoup entrent dans un cycle continu de pauvreté, de lutte et d’abus.
Témoin de la crise à Winnipeg, qui abrite la plus grande population Autochtone du Canada, le Clan Mothers Turtle Lodge (CHMV) construit un village entier pour fournir des logements permanents toute l’année et des services traditionnels aux femmes et aux filles Autochtones en quête d’un refuge sûr. Le projet Nôhkom ou « Chez ma grand-mère » est plus qu’un chez-soi, c’est un lieu où la spiritualité et la culture Autochtones fusionnent avec le droit au libre arbitre, à la compétence et au sentiment d’appartenance.
Le Fonds de Réconciliation Autochtone (IRF) contribue de manière importante au CHMV pour soutenir les coûts de la main-d’œuvre, des métiers et des matériaux de construction. Les femmes feront partie intégrante du projet de bout en bout pour s’assurer que leurs voix sont entendues à la table. Ces femmes auront d’autres occasions de participer à une formation axée sur les compétences pour aider à la construction et pour s’assurer que l’espace est créé comme un environnement traditionnel et durable. Il faut un village pour inspirer un changement à long terme, donc un projet pour les femmes, dirigé par des femmes, aura un impact incroyable au sein de la communauté.
Depuis 18 ans, le CHMV offre aux femmes Autochtones des services de guérison et des services essentiels. Alors que le nombre de femmes et de filles à risque augmentait, un collectif de femmes Autochtones s’est réuni en 2015 avec une vision commune : protéger celles qui en ont le plus besoin et leur donner les outils dont elles ont besoin pour changer leur situation. Nôhkom changera sa vie. Il s’agira d’un carrefour culturel, d’un chez-soi et de la fin du cycle de traumatismes auxquels les femmes et les filles Autochtones sont confrontées depuis des générations.
Archdiocèse de Winnipeg
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