La langue, les récits, les mets traditionnels et la culture partagée relient les peuples autochtones à leurs ancêtres. Transmises de génération en génération, les traditions autochtones ont survécu malgré les épreuves et les obstacles systémiques auxquels leurs communautés ont été confrontées.

La guérison n’est pas un chemin droit. Elle emprunte des détours, traverse des épreuves, demande un accompagnement adapté aux besoins de chacun, ainsi que patience et empathie.

Le peuple métis est un groupe autochtone unique, né de la rencontre et du mélange de cultures, de traditions et d’héritages. Sa langue parlée, le michif, est tout aussi singulière que ceux qui la portent.

Chaque enfant mérite un environnement d’apprentissage stimulant, motivant et bienveillant. Les études démontrent que les élèves qui ne lisent pas au niveau attendu en 3ᵉ année (Grade 3) sont quatre fois plus susceptibles de ne pas obtenir leur diplôme d’études secondaires.

Une langue partagée est un élément essentiel de l’identité et du sentiment d’appartenance. Pour de nombreuses cultures Autochtones, ces langues orales traditionnelles anciennes risquent de disparaître avec les générations plus âgées.

Souvent perçu comme une mosaïque culturelle tissée par la diversité des peuples venus du monde entier, le Canada s’est bâti sur des valeurs d’inclusion, d’ouverture et de respect. Les nouveaux arrivants arrivent ici avec l’espoir d’être accueillis, peu importe leur origine.

Au Canada, la majorité des personnes impliquées dans les programmes de services sociaux et les systèmes de protection de l’enfance sont Autochtones. Les peuples Autochtones représentent 76 % des personnes actuellement impliquées dans le système de justice criminelle.

Souvent mal comprise, politisée et intimidante, la réconciliation est devenue un mot à la mode sur la scène nationale depuis 2015. Toutefois, la véritable signification du terme s’est perdue dans le bruit ambiant, et les gestes concrets posés sont souvent superficiels.

La Tonnelle Cérémoniale de la Vérité et Réconciliation dans la Première Nation de Rolling River se dresse depuis des années, renforçant les liens intergénérationnels entre familles, amis et membres de la Nation.

Les portes du dernier pensionnat indien se sont définitivement fermées il y a moins de 30 ans, en 1996. À ce moment-là, il était déjà beaucoup trop tard. Un nombre incalculable d’enfants Autochtones étaient passés par ce système, subissant des abus dans ces institutions pendant plus d’un siècle.