Guérison et réconciliation pour les communautés et les familles
Une base saine
La santé mentale est aussi importante que la santé physique pour l’esprit. Malheureusement, le climat actuel est marqué par une augmentation des problèmes de santé mentale chez les jeunes en raison de facteurs tels que la dysrégulation émotionnelle, les conflits familiaux, l’anxiété, etc.

Les problèmes des jeunes autochtones sont souvent aggravés par des obstacles systémiques tels que le sans-abrisme, les traumatismes intergénérationnels et l’accès aux aides de base.
L’école Ben Calf Robe (BCR) d’Edmonton a pu constater de ses propres yeux les effets néfastes d’une mauvaise santé mentale sur ses élèves. Avec plus de 450 étudiants, 98 % d’entre eux s’identifient comme autochtones et viennent souvent de milieux instables. Le programme de thérapie en santé mentale de la BCR est dirigé par des professionnels formés aux modes de connaissance indigènes et aux soins tenant compte des traumatismes. Ces thérapeutes fournissent aux étudiants des soins de santé mentale fondés sur la culture et aident les familles à s’orienter vers les ressources communautaires en matière de santé mentale. En outre, ils travaillent en coordination avec les anciens, organisent des ateliers de groupe et pratiquent la purification.
Bien que 70 étudiants bénéficient chaque année de l’aide de ce programme, celui-ci risque aujourd’hui de disparaître en raison des réductions de financement. Le Fonds de réconciliation autochtone (IRF) intervient pour garantir le maintien de cette initiative essentielle en finançant un nouveau poste équivalent temps plein de thérapeute en santé mentale à la BCR. L’équipe de santé mentale de l’école joue un rôle central en permettant aux élèves de briser les cycles de traumatisme, de restaurer leur fierté culturelle et de se construire un avenir plus sain.
Eparchie catholique ukrainienne d’Edmonton en partenariat avec le diocèse de Hamilton
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