Guérison et réconciliation pour les communautés et les familles
Redéfinir le bien-être
Le système canadien de protection de l’enfance sépare depuis longtemps les enfants Autochtones de leur communauté et de leur culture.

Plus de 50% des enfants pris en charge au Canada sont Autochtones, bien qu’ils ne représentent que 7% de la population.
Cela a créé une méfiance généralisée chez les peuples Autochtones. Les organismes de protection de l’enfance doivent réfléchir à leurs impacts négatifs et chercher à s’attaquer aux pratiques néfastes dans le but de réparer les relations. La première étape consiste à réduire le nombre d’enfants Autochtones pris en charge.
Pour commencer ce parcours de guérison, la société catholique d’aide à l’enfance de Hamilton (CCASH) s’est engagée à s’assurer qu’aucun autre préjudice générationnel ne soit perpétué par CCASH. Ils ont mis sur pied une équipe d’agents de protection de l’enfance Autochtones ayant des liens étroits avec la communauté, qui placent l’identité Autochtone au cœur de chaque décision qu’ils prennent. Étant donné que de nombreux clients vivent dans la pauvreté ou sont déconnectés de leur héritage Autochtone, l’équipe se concentre sur la lutte contre les dommages sociaux à la santé, au bonheur et à la sécurité, en fournissant le soutien nécessaire pour aider les familles Autochtones à s’épanouir.
Les enfants sont notre avenir, et le Fonds de Réconciliation Autochtone (IRF) fournira un financement sur trois ans pour démontrer à quel point il croit fermement en cette mission. Le financement aidera CCASH à fournir des services adaptés à la culture, à augmenter la bande passante des travailleurs Autochtones en protection de l’enfance, à décoloniser les pratiques de CCASH, à mettre l’accent sur les efforts de réconciliation et bien plus encore. En veillant à ce que les clients aient accès en temps opportun aux travailleurs des ressources familiales Autochtones, CCASH peut réduire le temps que les enfants passent dans le système en les transférant à des organismes communautaires Autochtones.
En 2017, CCASH s’est jointe à l’association ontarienne des sociétés de l’aide à l’enfance pour présenter des excuses aux communautés Autochtones et accepter à l’unanimité de donner la priorité à la réconciliation. Dans le cadre de cette mission, CCASH s’efforce maintenant de perpétuer les préjudices causés aux enfants, aux jeunes et aux familles Autochtones et de mettre en œuvre des politiques responsables qui démontrent ses progrès dans la réalisation des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.
Diocèse de Hamilton
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