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La tradition orale fait partie intégrante de la culture autochtone depuis des générations.

Pourtant, l’un des effets moins connus du système des pensionnats et des externats est que ceux qui ont survécu ont reçu très peu d’éducation véritable. Cela a créé une génération d’Autochtones qui manquaient des compétences essentielles en éducation et en littératie nécessaires pour intégrer le marché du travail, naviguer dans les milieux bureaucratiques ou écrire leurs propres histoires. L’ombre de ces écoles néfastes a créé une atmosphère de méfiance générationnelle envers les établissements d’enseignement jusqu’à ce jour.

En 2021, des aînés de la région de Snuneymuwx (Nanaimo) se sont réunis avec un seul désir : apprendre à lire. Ainsi, la société The Literacy Circle (TLC) a été créée pour enseigner la littératie en anglais et les compétences de base en mathématiques de manière respectueuse. Aujourd’hui, sa programmation offre une éducation à rythme libre qui soutient les aînés, les adultes, les survivants des pensionnats et des externats ainsi que les survivants intergénérationnels, sans frais. TLC a également créé un rôle de défenseur des apprenants chargé d’organiser des excursions, d’arranger le transport et de fournir un soutien pratique aux apprenants en éliminant les obstacles causés par le racisme systémique.

Le Fonds de réconciliation avec les Autochtones (FRA) contribuera au financement en 2025 pour s’assurer que le programme demeure accessible au nombre croissant d’Autochtones qui font appel à TLC pour améliorer leur éducation.

Cette année, TLC introduit un nouveau programme axé sur l’écriture d’histoires, un élément central de la culture autochtone. Ce programme a été inspiré par Kathy Jim, une aînée décédée d’un cancer qui a décidé de consigner ses expériences de vie dans un livre pour que ses petits-enfants se souviennent toujours d’elle à travers ses propres histoires.

Diocèse de Victoria